7 avril. Journée mondiale de la santé : soutenons les revendications légitimes des professionnels de la santé !
La Santé en Lutte, avec d’autres groupes militants de travailleuses et travailleurs du secteur en Europe, se saisissent du 7 avril pour protester sur les réseaux sociaux, dénoncer l’hypocrisie des gouvernements et du patronat et défendre les revendications du personnel. La campagne ROSA soutient cet appel et demandent à leurs membres et sympathisants d’y participer.
La Campagne ROSA solidaire des travailleuses et travailleurs des titres-services !
Le faible niveau de reconnaissance pour ce travail se traduit par des salaires avec lesquels on ne peut pas vivre, mais pas seulement. Il se reflète également dans le fait qu’un grand nombre de femmes font l’objet de commentaires sexistes de la part de leurs clients, comme l’a démontré une étude de la CSC.
[INTERVIEW] Soutenons la lutte des aides ménagères !
« L’action du 28 novembre visait Randstad-Tempo Team, l’un des acteurs majeurs du secteur, qui a depuis lors indiqué sa volonté d’accorder l’augmentation salariale de 1,1%. Les actions de cette semaine cibleront deux autres grands groupes qui disposent de ressources plus que suffisantes, mais qui continuent à faire blocage : Group Daenens et Trixxo. Leur situation montre qu’il n’y a certainement pas de « manque de moyens ».
Un salaire minimum de 14€ brut/heure : une revendication féministe !
En Belgique, le salaire minimum est scandaleusement bas : 9,65€ brut / heure. Avoir un emploi ne garantit pas de vivre dignement : 230,000 salariés – soit 5% de la population active – sont considérés comme pauvre et 15% des employés gagnent moins de 2.300€ brut/mois (environ 1,400€ net).
Pour l’émancipation des femmes, luttons contre les bas salaires
La démonstration de force des travailleuses de Glasgow a bénéficié d’une grande solidarité : 600 éboueurs – presque exclusivement masculins – ont ainsi refusé de franchir le piquet de grève et n’ont pas rejoint leur poste de travail, en dépit des menaces de leur direction. Cette solidarité est indispensable pour renforcer la lutte. On ne se libère pas seules de l’oppression, mais collectivement et par la solidarité. Les grévistes se partageront 567.000.000€ d’indemnités et les syndicats travailleront avec les autorités à l’élaboration d’un système de rémunération équitable. Ce combat pourrait en inspirer bien d’autres au Royaume-Uni et ailleurs.
8 mars – Reprenons les meilleures traditions du mouvement ouvrier organisé
Les travailleuses précaires sans représentation syndicale se retrouvent seules face à leur patron et clients et vulnérables aux abus et violences. Au-delà des heures de travail, le manque d’indépendance économique accroît encore les difficultés à s’extraire d’une éventuelle situation de violence.
Les syndicats soutiennent la grève à l’occasion de la Journée internationale des femmes
L’importance de mettre sur pieds une grève internationale le 8 mars réside dans la construction de l’unité des travailleurs. Cela n’est possible que si nous comprenons que la lutte pour l’émancipation des femmes n’est pas un combat des femmes contre les hommes, mais une lutte des femmes et des hommes contre un système fondamentalement basé sur l’inégalité et la discrimination et qui répand chaque jour des tonnes de préjugés pour diviser le mouvement des travailleurs.
Combattre la réforme des pensions et l’ensemble des mesures d’austérité pour combattre le sexisme !
Tous les politiciens ont beau se qualifier eux-mêmes de « féministes », ils n’éprouvent aucun scrupule à pousser toujours plus de femmes dans la précarité et l’insécurité. 58% des pensionnées vivent déjà avec moins de 1000€ par mois et cela va largement s’aggraver avec les mesures du gouvernement !