Publié le 29 mars 2021 dans la catégorie 
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Dans son documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste« , diffusé la semaine passée sur Canal+, la journaliste Marie Portolano a exposé au grand jour le harcèlement sexuels dont sont depuis toujours victimes les femmes qui travaillent dans le secteur médiatique spécialisé dans le suivi du sport de haut niveau.
Mais la chaine Canal+ s’est reçu une claque bien méritée, après avoir censuré dans ce même documentaire la révélation des harcèlements sexuels de la part de son chroniqueur sportif vedette Pierre Ménès. L’autrice du documentaire avait d’ailleurs elle-même été victime de harcèlement et d’humiliation de la part de Ménès.
Il est scandaleux que les dirigeants d’un média puissent décider et contrôler ce qui doit être dit par les journalistes. Déjà auteurs de récents licenciements abusifs contre deux journalistes, les dirigeants de Canal+ ont installé parmi le personnel un climat de censure et de peur.
Le documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », ainsi que l’hypocrisie de Canal+ et l’arrogance de Pierre Ménès ont eu l’effet très positif de soulever des très nombreuses voix pour s’opposer au sexisme institutionnel qui règne particulièrement dans le milieu du journalisme sportif, qui s’était jusqu’ici encore peu ouvert à la vague #MeToo.
Comme Marie Portolano le souligne elle-même : « Ce n’est pas un seul homme le problème mais le système qui a permis à quelques hommes d’agir pendant des années sans être réprimandés. Et c’est ce système que l’on doit combattre. Le système qui a protégé, qui n’a pas voulu entendre. »
- Stop au climat de peur instauré par une poignée des décideurs qui détiennent le cordons de la bourse médiatiques.
Pour un journalisme réellement démocratique ! - Stop à la culture de viol ! Balayons le système capitaliste qui institutionnalise le sexisme.
