La campagne féministe socialiste ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) et l’organisation de jeunesse marxiste EGA (Etudiants de Gauche Actifs) s’associent pour une conférence nationale unique en son genre le samedi 28 mars !
INFOS PRATIQUES :
Samedi 28 mars de 14h à 17h
Via vidéoconférence (+ d’infos vont prochainement)
Contribution libre bienvenue
numéro du compte ROSA : BE54 5230 8095 8497 (communication : soutient 28-3)
+ d’infos : contact@campagnerosa.be
Le capitalisme profite du sexisme pour …
- … instrumentaliser nos corps comme outils de marketing ou objets sexuels pour augmenter les profits d’entreprises. Conjugué à un manque criant de financement de l’enseignement, “l’éducation sexuelle” se fait principalement via le porno. Tout cela renforce la culture du viol qui construit un flou autour de ce qu’est le consentement.
- … justifier les bas salaires dans le secteur des soins (crèches, écoles, soins de santé, nettoyage, …) fortement féminin. Pas besoin d’une rémunération basée sur les compétences si l’on considère que ce sont des aptitudes “naturelles”.
- … faciliter les coupes budgétaires dans les services publics en glorifiant le rôle traditionnel des femmes. Cette surcharge de travail domestique oblige de nombreuses femmes à avoir une carrière incomplète (sans l’avoir choisi), avec pour corollaire un manque d’indépendance financière, et encore plus à la pension.
- … diviser pour mieux régner. Comme le racisme, la LGBTQI+phobie et toutes les discriminations, le sexisme divise nos luttes pour une société qui répondent aux besoins de la population dans sa diversité.
Pas d’émancipation sans lutte contre la précarité et pour une autre société
Démantèlement de la sécurité sociale, des soins de santé et des services publics, expansion massive des emplois précaires aux bas salaires : les femmes sont les premières victimes des politiques néolibérales. Cela ne profite qu’à 1% de la population qui possède plus de deux fois les richesses de 6,9 milliards de personnes. L’égalité entre les genres est impossible dans une société aussi inégalitaire.
Ce n’est pas une fatalité ! Des soulèvements de masses remettent en question le système. Du Chili au Brésil, du Soudan à l’Algérie, du Liban à l’Irak et à l’Iran : les femmes sont à l’avant des luttes. Pour obtenir des victoires, elles doivent s’accompagner d’instruments de lutte et d’un programme qui lie les combats entres eux.
Pour pouvoir opérer de réel choix sur notre vie, luttons pour un salaire minimum de 14€/h brut, une pension d’au moins 1500€/mois quelle que soit notre carrière, mais aussi pour des cours d’éducation sexuelle où le consentement est au centre de la discussion, etc.
Toutefois, soyons clair : pour que l’oppression disparaisse, nous devons nous battre pour une autre société – une société socialiste démocratique – non pas orientée vers les profits, mais où chaque personne puisse s’épanouir librement. C’est pourquoi la Campagne ROSA plaide pour un féminisme socialiste.
Il n’y a pas de capitalisme sans sexisme
La Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) est un instrument de lutte contre le sexisme. Elle milite pour l’implication des femmes dans les mouvements sociaux. Elle défend un féminisme qui unit femmes et hommes dans les luttes contre les discriminations et les mesures antisociales. Elle défend un féminisme militant, au-delà du lobbying, qui construit un mouvement dans la rue, les écoles, les campus, les lieux de travail,… Le féminisme socialiste se bat pour une société où les richesses seront utilisées pour satisfaire les besoins de la population. La Campagne ROSA est ouverte à toutes celles et ceux qui veulent participer à ces combats.