500 personnes participent aux actions contre la violence sexiste et LGBTQIA+phobe de la Campagne ROSA

La Campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) a pris l'initiative d’organiser plusieurs actions locales ce 25 novembre, Journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence envers les femmes, en prélude à la manifestation nationale appelée par la plateforme Mirabal ce dimanche 28 novembre à Bruxelles.

Ces dernières semaines, des manifestations avaient également eu lieu à Bruxelles et Gand contre les agressions sexistes dans la vie nocturne. Les mobilisations ont imposé le thème dans les actualités. Grâce aux luttes féministes de ces dernières années, la honte commence à changer de camp.

Les actions de ce 25 novembre étaient donc importantes pour intensifier davantage ce combat et lier la dénonciation à un programme de revendications sociales. À Gand, 250 personnes ont pu manifester dans la ville. Des rassemblements avaient été organisés ailleurs avec 100 personnes à Liège, 55 à Anvers, 50 à Bruxelles et quelques dizaines à Louvain, Bruges et Courtrai. Ce sont essentiellement des jeunes qui ont répondu à l’appel, y compris pour prendre la parole aux micros ouverts. Un peu plus de 500 personnes étaient donc présentes à ces divers événements, ce qui est de bon augure pour les mobilisations à venir, notamment dans le cadre du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

La réalité des faits ne cesse de nous rappeler combien ce combat est absolument nécessaire : 5.000 agressions sexuelles chaque année, 8000 plaintes, 900 condamnations. Nous devons lutter pour ne plus laisser une personne en détresse sans soutien adéquat grâce à un plan d’investissement public pour l’aide aux victimes établi sur base des besoins. Pour ne plus laisser une victime de violence domestique sans possibilité de relogement, il faut suffisamment de refuges d’urgence et de logements sociaux. Pour garantir l’indépendance financière et que personne ne soit considéré comme des citoyen.ne.s de seconde zone, il nous faut des emplois décents et un salaire minimum de 14 euros/heure (2300€/mois brut).

En transformant le corps des femmes en marchandise, en généralisant les bas salaires et les temps partiels (et donc les salaires partiels) dans les secteurs où les femmes sont majoritaires, une infime élite d’ultra-riches – les capitalistes – fait toujours plus de profit. Elle nous divise sur base sexiste, raciste, LGBTQI+phobe pour continuer à nous exploiter. Les répercutions personnelles de ce système sont terribles. Ce n’est pas une fatalité ! A travers le monde, les mouvements qui réunissent opprimé.e.s et exploité.e.s dans la lutte ont permis de conquérir de nouveaux droits. Mettre fin au sexisme et à la LGBTQIA+phobie est possible, en balançant le système capitaliste dans les poubelles de l’histoire.

Bien sûr, ce n’est encore qu’un début, le combat doit se poursuivre. Ce dimanche se déroulera la manifestation nationale à l’appel de la plateforme Mirabal tandis que d’autres activités seront ensuite organisée avec notamment la journée du 8 mars comme prochain grand rendez-vous féministe. Rejoignez la Campagne ROSA et renforcez le féminisme anticapitaliste socialiste !

Vidéo de Gand

Vidéo d’Anvers

Photos :

Bruxelles

Bruxelles

Bruxelles

Bruxelles

Anvers

Anvers

Anvers

Bruges

Liège

Liège

Liège

Liège

Gand

Gand

Gand

Louvain

 


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ROSA organise des actions, des événements et des campagnes pour combattre le sexisme et le système qui l’entretient : le capitalisme.