Manifestation nationale : dimanche 24 novembre, 14h Place Poelaert à Bruxelles
Appel de la Campagne ROSA
Mettons fin à la misogynie dans les tribunaux, nos quartiers et nos maisons !
En Flandre, 42 signalements de violences domestiques sont enregistrés chaque jour, une augmentation de 73 % au cours des 20 dernières années.
La violence sexiste est une épidémie – 1 femme sur 3 dans le monde a été confrontée à la violence physique et/ou sexuelle dans sa vie.
1 femme sur 5 est victime de violences sexuelles pendant ses études supérieures.
TW : violences sexuelles
La même semaine où l’athlète olympique Rebecca Cheptegei a été brutalement assassinée par son ex-partenaire au Kenya, Gisèle Pelicot, une femme française de 72 ans, a brisé le silence pour que les noms de ses agresseurs soient connus. Pendant dix ans, elle a été abusée par son ex-mari. Celui-ci la droguait et invitait des hommes à la violer, tout en filmant les actes. Plus de 80 agresseurs ont été identifiés, dont 51 déjà nommés. La plupart viennent de la même ville. Ce sont des hommes de différentes générations, parmi lesquels des journalistes, avocats, étudiants ou infirmiers. Ce cas démontre que les stéréotypes racistes sur les agresseurs, diffusés par l’extrême droite, sont faux. Dans la réalité, neuf femmes sur dix connaissent leur agresseur.
Pendant ce temps, Gisèle a aussi été victime de « victim blaming ». Le sexisme dans la justice fait que la majorité des survivantes ne portent jamais plainte, et celles qui osent, comme Gisèle et tant d’autres, sont confrontées à la culpabilisation, au slut-shaming et à encore plus de misogynie !
En solidarité avec Gisèle et en hommage à toutes les survivantes, mettons fin à la violence des hommes contre les femmes, exigeons une véritable justice pour toutes les survivantes, et organisons-nous contre le système capitaliste qui produit et normalise le sexisme.
MeToo en Palestine, un an de génocide
En l’espace d’un an, 186 000 Palestiniens ont perdu la vie à Gaza. Les forces d’occupation israéliennes ont systématiquement soumis les femmes palestiniennes à des violences sexistes et sexuelles. Cela va des mauvais traitements à l’intimidation et à la dérision des sous-vêtements. Les prisonnières palestiniennes sont torturées dans les prisons israéliennes. Chaque jour, il devient de plus en plus évident que la violence impérialiste et étatique ne peut être dissociée de la violence sexuelle. Nous devons tout faire pour y mettre fin. Nous sommes dans les rues pour un féminisme anticolonial : nous combattons le génocide, l’islamophobie et le racisme.
Solidarité féministe socialiste, pas de toxicité d’extrême droite
L’extrême droite devient de plus en plus audacieuse pour transformer sa haine en violence. Renforcés par le grand score du Vlaams Belang lors des élections du 9 juin, une dizaine de militants d’extrême droite du groupe Voorpost ont attaqué un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Zutendaal, principalement occupé par des familles avec enfants. Nous ne pouvons pas séparer la lutte contre le racisme et celle contre le sexisme. Solidarité, pas la haine !
Aux États-Unis, un jour seulement après l’élection de Trump, nous avons vu des groupes religieux se tenir sur le campus de l’université d’État du Texas avec des pancartes portant des slogans tels que « Homo sex = sin » et « Women are property ». Sur les médias sociaux, le slogan « your body, my choice » est devenu viral.
Rejoins-nous dans les rues le 24 novembre. Participe à la construction du féminisme socialiste. Nous nous unissons avec les femmes, les personnes de couleur, les personnes LGBTQIA+, les personnes handicapées et tous les travailleur.euse.s – ensemble, ce jour-là, nous disons : plus jamais ça !
Tu veux t’engager davantage pour le féminisme socialiste ?
Tu veux échanger des expériences avec des activistes de ROSA venant du monde entier ? Viens à la Conférence Internationale de ROSA à Vienne fin mars 2025. Inscris-toi via linktr.ee/campagnerosa.