Stop aux violences sexistes & LGBTQI+phobes

Mobilise avec nous pour la journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes ! Jeudi 25/11 Actions locales. Dimanche 28/11 Manifestation nationale

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C’est tout le système qui est coupable !

« Après un verre, black-out ; je me suis réveillée nue… » A Ixelles, il a fallu 17 plaintes avant qu’une enquête ne soit menée !

A Gand, une ado de 14 ans s’est suicidée faute de recevoir de l’aide après avoir subi un viol collectif : elle avait été mise sur liste d’attente.

Les témoignages affluent, la honte commence à changer de camp. Ce changement de conscience est né de l’activité des mouvements féministes ces dernières années.

75.000 agressions sexuelles chaque année, 8000 plaintes, 900 condamnations…

Intégrer le consentement au code pénal comme le prévoit un projet de réforme, c’est bien, mais 70% des dossiers continueront à être classés sans suite si on ne construit pas des luttes pour des moyens à la hauteur des besoins.

Et puis, dans la même réforme, le gouvernement prévoit de légaliser le proxénétisme. Inacceptable !

L’insécurité pousse de nombreuses femmes à limiter leurs sorties. Mais rester chez soi n’immunise pas contre les violences, comme l’a souligné la crise sanitaire.

Le manque d’indépendance financière est un frein majeur pour sortir d’une relation violente. Revendiquons des salaires et des pensions décentes ainsi que des allocations individualisées et au dessus du seuil de pauvreté !

La culture du viol et la culpabilisation des victimes nous envahissent dès l’école. Lorsque la jupe d’une fillette est soulevée, on entend que c’est un jeu. Quand une ado se plaint de harcèlement à l’école, on lui fait souvent remarquer que sa tenue était inappropriée…

Cela conditionne les jeunes à accepter des règles injustes et des relations de pouvoir, qui sont celles du système capitaliste. Il nous faut un enseignement démocratique, inclusif, gratuit et de qualité, quels que soient nos choix vestimentaires !

Au travail aussi, il est compliqué de s’extirper d’une situation de harcèlement. C’est encore plus vrai avec un emploi précaire ou si l’auteur est un supérieur hiérarchique : dénoncer peut devenir synonyme de perte d’emploi.

Mais comme l’illustre l’affaire Bart De Pauw – une célébrité de la VRT qui a harcelé de nombreuses femmes dont il était le producteur – ensemble, il est possible de le dénoncer. Une sécurité d’emploi et un syndicat de combat sont d’importants instruments dans ce combat.

En marchandisant le corps des femmes, en généralisant les bas salaires et les temps partiels (et donc les salaires partiels) dans les secteurs où les femmes sont majoritaires, une infime élite d’ultra-riches – les capitalistes – fait toujours plus de profit.

Elle nous divise sur base sexiste, raciste, LGBTQI+phobe pour continuer à nous exploiter. Ce n’est pas une fatalité ! A travers le monde, les mouvements qui réunissent opprimé.e.s et exploité.e.s dans la lutte ont permis de conquérir de nouveaux droits.

La Campagne ROSA est résolument anti-capitaliste et propose un programme basé sur les besoins afin de construire ensemble les bases d’une société permettant l’épanouissement de chacun.e, une société socialiste démocratique.

Assez de blabla : des actes et des moyens

  • Pour ne plus être traité.e.s comme des objets : stop à la marchandisation de nos corps.
  • Pour ne plus laisser quelqu’un en détresse sans soutien : un plan d’investissement public d’aide aux victimes établi sur base des besoins.
  • Pour ne plus laisser une victime de violence domestique sans possibilité de relogement : suffisamment de refuges d’urgence et de logements sociaux.
  • Pour notre indépendance financière et ne plus être considéré.e.s comme des citoyen.ne.s de seconde zone : des emplois décents et un salaire minimum de 14 euros/heure (2300€/mois brut).

Organisons-nous

  • Mobilise avec nous pour la journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes !
  • Construisons partout où c’est possible des comités d’action contre le sexisme avec des revendications concrètes.
  • Développons un plan d’action pour obtenir des victoires comme les travailleurs.ses de l’université de Gand qui ont obtenu un salaire de 14€/h.

Rejoins la Campagne ROSA

Paie €10 pour devenir membre et recevoir la brochure ROSA (Communication: Membre ROSA + Nom + Prénom au BE54 5230 8095 8497)

Soutiens-nous

Aide-nous à poursuivre cette lutte en nous soutenant financièrement. Verse un don (Communication: Don ROSA + Nom + Prénom au BE54 5230 8095 8497)

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ROSA organise des actions, des événements et des campagnes pour combattre le sexisme et le système qui l’entretient : le capitalisme.