- Nous appelons à faire une action devant l’ambassade américaine le 21 mai à 11h (métro Art-Loi) et à nous rendre ensuite ensemble à la Belgian Pride pour former une délégation combative pour le droit de chaque personne à disposer de son corps. Rejoins-nous !!
Le 2 mai, le projet de la Cour suprême des États-Unis visant à abroger l’avortement légal, connu sous le nom de Roe v. Wade, a fuité. C’est une attaque brutale contre les droits des femmes et des personnes enceintes. Ce sont les pauvres, les noires et latinas qui vont être le plus durement touchées. Des milliers de jeunes et de travailleuses sont descendues dans les rues aux États-Unis pour défendre ce droit.
Cette attaque contre les droits sexuels et reproductifs aux États-Unis fait partie intégrante d’une vague réactionnaire contre les droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, contre le droit à disposer de son corps et l’accès aux soins de santé.
Depuis le 1er septembre, le Texas ferme les services d’avortement dans tout l’État et refuse aux personnes voulant mettre un terme à leur grossesse le droit à des services de santé essentiels dans le cadre de la loi dite du « battement de cœur du fœtus », qui est en fait une interdiction du droit à l’avortement.
La loi dite « Don’t Say Gay » introduite en Floride interdit toute discussion sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre à l’école.
Il y a aussi les attaques contre les droits des enfants trans dans des États comme l’Alabama.
SOUS LE CAPITALISME, AUCUN DROIT N’EST RÉELLEMENT ACQUIS. Ces attaques visent pour le moment des groupes spécifiques, mais elles ne s’arrêteront pas là. Cela peut donner de la confiance à tous les groupes réactionnaires à travers le monde d’essayer d’imposer leurs idées nauséabondes.
Nous avons besoin de construire un mouvement de masse capable de défendre nos conquêtes sociales contre l’assaut de la classe dominante et des groupes réactionnaires. SOLIDARITÉ AVEC LES LUTTES AUX ÉTATS-UNIS.
En Belgique, s’il est possible d’avorter, l’accès n’est pas toujours simple par manque d’investissement dans les soins de santé. De plus, l’avortement n’est toujours pas un droit. Il est dépénalisé dans un cadre restrictif et limité à 12 semaines.
MON CORPS, MON CHOIX !
- Pour le droit à l’avortement gratuit, sur demande ; l’accès à une contraception gratuite, accessible et de qualité ; des soins reproductifs complets et d’affirmation du genre.
- Pour une éducation sexuelle non-hétéronormative, qui aborde aussi le genre et qui parle du consentement.
- Pour le droit d’avoir des enfants sans risquer de tomber dans la pauvreté.