Mon corps, mon choix ! Ensemble dans la rue le 8 mars.

Les discriminations à l’encontre des femmes sont parfois plus “subtiles” que dans le passé avec un cadre législatif théoriquement égalitaire, mais les diktats de beauté et la culpabilisation des victimes de harcèlement et de viol reste décomplexés et accompagnés d’une vision biaisée - colportée dans le folklore estudiantin, les pubs,… - de ce qu’est le consentement. Tout cela fait partie de la “culture du viol.”

La jeunesse est particulièrement sensible à la question du sexisme. Les discriminations à l’encontre des femmes sont parfois plus “subtiles” que dans le passé avec un cadre législatif théoriquement égalitaire, mais les diktats de beauté et la culpabilisation des victimes de harcèlement et de viol reste décomplexés et accompagnés d’une vision biaisée – colportée dans le folklore estudiantin, les pubs,… – de ce qu’est le consentement. Tout cela fait partie de la “culture du viol.”

Les écoles et universités sont sous-financées et le secteur social est bradé (planning, maison de jeune,…). Pendant la puberté, faute de budget, le personnel psycho-médical est extrêmement limité. Pas de moyen non plus pour des cours d’éducation sexuelle inclusifs qui vont au-delà des aspects biologiques et encore moins pour des méthodes de contraception gratuites, accessibles et de qualité.

A l’école, les tenues vestimentaires, particulièrement celles des filles, sont contrôlées sous prétexte que ‘‘dans le monde du travail, on ne s’habille pas comme on veut’’. Cela signifie que tu appartiens à ton patron, car c’est lui qui te paie et donc ce serait à lui de juger la décence de ta tenue. De plus, cette société attribue aux tenues une série de messages, pourtant les vêtements ne parlent pas. Le procès pour viol en Irlande où un string a été utilisé comme preuve du consentement de la jeune femme victime de viol a choqué, ce n’est pourtant pas un cas isolé.

Une approche socialiste est nécessaire pour combattre les agressions sexistes. Ce n’est qu’à travers un refinancement massif de l’enseignement et de l’ensemble des services publics et sociaux et par l’indépendance économique des femmes que nous pourrons en finir avec le sexisme, l’oppression et l’exploitation !

 

RDV pour les marches contre le Sexisme et la Précarité !


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ROSA organise des actions, des événements et des campagnes pour combattre le sexisme et le système qui l’entretient : le capitalisme.